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  • Publier le: 02 avril 2020

Les femmes autochtones sont confrontées à une double discrimination et à une marginalisation en raison de leur appartenance ethnique et de leur classe économique. Elles sont souvent déshumanisées, dégradés et soumises à un traitement  de second rang dans la société malgré l’existence de législations nationales décourageant de telles pratiques. Les femmes autochtones ont une vision plus articulée des défis et des obstacles  en ce qui concerne leur participation en matière politique. Le principal obstacle est le déséquilibre des pouvoirs qui les place dans des positions plus faibles par rapport aux hommes. En raison du manque de capacités et de compétences, elles sont incapables d’assumer de telles responsabilités. Encore une fois, ces femmes n’ont pas un niveau de revenu qui leur donne le temps de  participer à l’activité politique, le soutien des partis politiques, la capacité de faire face aux problèmes de la communauté, la bravoure et la préparation pour faire face à l’opposition des conseils dominés par les hommes dans les domaines de la prise de décision.

Réponse

  • Un atelier de renforcement des capacités a été organisé le 04 avril 2018 à Ngaoundéré qui a réuni 50 Dirigeants communautaires, l’Administration, les Dirigeants des Partis Politiques sur l’importance de l’inclusion des femmes dans le processus électoral.
  • Plus de 40 femmes leaders autochtones ont été sensibilisées sur les questions électorales et la gestion des affaires publiques du 26 au 27 mai 2018.
  • Plus de 5 000 femmes et filles autochtones ont été formées à l’importance de participer au processus électoral
  • 2500 femmes et filles effectivement se sont  inscrites sur la liste électorale et sont entrées en possession de leur  carte d’électeur dans quatre communautés dee la Région de l’Adamaoua (Ngoundal, Ngaoui, Mayo Darle et Meiganga)
  • 20 mbororos ont été soutenus et coachés pour présenter leurs candidatures aux élections municipales et législatives 2020
  • 3 500 femmes et filles ont effectivement exercées leur droit de vote aux élections présidentielles de 2018 et aux élections législatives et municipales de 2020 au Cameroun.